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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 14:46

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) appelle les médecins généralistes, remplaçants et installés, à une grève des gardes du 22 décembre 2012 au 1er janvier 2013.

 

Ce mouvement trouve ses origines dans la crise que traverse la Médecine Générale. Outre les raisons concernant la discipline elle même, la dégradation des conditions d'exercice est le principal facteur de cette crise.

 

Or, en matière de conditions d'exercice, rien n'a vraiment évolué en pratique depuis la tentative avortée de l'option médecin référent.

  

Certes, en 2010, un mouvement intersyndical de médecins généralistes (où le SNJMG représentait les jeunes générations) avait réussi à faire annuler certaines des mesures pénalisantes de la loi HPST et à obtenir l'égalisation du tarif de base en Médecine Générale avec celui de spécialités. Mais, le premier résultat ne correspondait pas à un progrès (seulement à un succès sur une tentative de régression) et le second n'a été que symbolique.

  

Comme le signalait Martin Winckler en 2009, "les conditions d’exercice sont si difficiles – en particulier pour les femmes – que des mesures prioritaires devraient faciliter leur installation et leurs conditions de travail, mais ces mesures ne sont pas prises".

 

Le plan de Marisol Touraine présenté la semaine dernière se focalise sur l'incitation à l'installation en zones déficitaires : il n'est donc pas de nature à répondre à la crise de la Médecine Générale.

 

Le SNJMG, syndicat indépendant regroupant internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, propose aux médecins généralistes une grève des gardes "à la japonaise" pour s'opposer à la dégradation de la situation ; dégradation amplifiée du fait de l'évolution de la démographie médicale.

 

Déjà, un premier rendez vous a été pris avec le Ministère ; le SNJMG y jugera la qualité d'écoute et de réponse du gouvernement au mouvement des médecins généralistes.

 

 

Contact presse : Alexandre HUSSON : 06 43 00 37 82

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 14:25

Jeudi matin, la ministre de la Santé a présenté son plan de lutte contre les déserts médicaux : le Pacte Territoires Santé.
 
Ce plan ministériel revendique une double philosophie d'aide à l'installation et à l'exercice des jeunes médecins et d'aménagement du territoire. 
 
A l'énoncé des motivations de ce plan, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) ne peut que se réjouir d'entendre Mme Marisol Touraine rappeler l'inefficacité de la coercition et la nécessité d'investir dans la Médecine Générale. De même, le SNJMG apprécie la reprise par la ministre de certaines de ses propositions (ex : création de « référent-installation » unique dans chaque région et recours aux hôpitaux locaux). 


Toutefois, le SNJMG, qui a publié mercredi ses 10 principales mesures en matière de démographie médicale, constate que la ministre de la Santé ne propose rien de concret sur les conditions d'exercice des médecins généralistes actuellement installés ni sur l'aménagement du territoire. De plus, la ministre de la Santé ne va pas au bout de la logique revendiquée par son plan : pas de création de postes de médecins salariés, pas de véritable sortie de l'hospitalo centrisme.

 

En l'état, il s'agit donc d'un plan dont les intentions ne peuvent être qu'approuvées et soutenues mais qui ne fournit pas de solutions suffisamment concrètes, pertinentes ou pérennes pour en assurer la réussite. 

 

Pour l’instant, le SNJMG, syndicat indépendant regroupant internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, constate que le gouvernement trouve qu’il est normal pour un médecin généraliste :

 

- de travailler prés de 60 h/semaine de 30 à 67ans,

 
- de ne pas avoir droit à une vie de famille et un régime de retraite adapté,

 
- de ne pas disposer d’une rémunération équivalente à celle de ses collègues européens. 
  
Dans ces conditions, le SNJMG maintient la grève des gardes des médecins pendant 10 jours à partir du 22 décembre 2012.

 

Pour en savoir plus : Fil d'info sur Marisol Touraine et les deserts médicaux

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 15:57

Alors que la ministre de la Santé va présenter demain un plan de lutte contre les déserts médicaux, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) rappelle qu'il propose depuis plusieurs années un plan global en faveur de la démographie médicale.

 

De ce plan global, le SNJMG, syndicat indépendant regroupant internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, souhaite mettre en avant 10 mesures principales :

 

1/ Une régulation incitative de l'installation selon les besoins locaux par la mise en place d'un forfait structurant à l'installation en complément de la rémunération à l'acte et modulable en fonction du lieu et du mode d'exercice. 

 

2/ Simplification des démarches administratives a l'installation par l'optimisation et le renforcement du "guichet unique".

 

3/ Nouveau contrat conventionnel avec un secteur unique revalorisé, rémunérant à sa juste valeur l'acte intellectuel et technique en associant paiement à l'acte et forfaits. 

NB : Les forfaits concernent d'une part l'investissement dans "l'outil de travail" (favorisant, entre autres, l'emploi de secrétaire-s), d'autre part les activités médicales (notamment les activités de prévention)

 

4/ Politique d'évolution de carrière avec une diversification des cadres d’activité et possibilités de passerelles entre spécialités

 

5/ Augmentation du "temps médical" par:

 - La promotion de regroupements (pas obligatoirement physiques mais organisationnels) par bassin de vie et la création de plateaux techniques de médecine ambulatoire de proximité, de qualité, publics ou privés, sans exclusive en tenant compte des spécificités territoriales et de l'offre de soins pré existante 

 - L'organisation de la délégation d'actes médicaux sous la responsabilité et le contrôle du médecin et la création de "coursiers sanitaire et social" pour l'aide à la prise en charge sociale des patients

- L’évolution et la promotion, dans le respect de l’indépendance médicale, des sociétés libérales (SEL) - afin de séparer le patrimoine privé et professionnel, et surtout de simplifier l'investissement - et la délégation de la gestion administrative. 

 

6/ Sortie de l’hospitalo centrisme par transformation de la fonction publique hospitalière en fonction publique de santé. Cette transformation doit permettre la création de structures de soins ambulatoires publiques (avec personnels médicaux et para médicaux salariés), implantées, en accord avec les professionnels locaux, dans les zones en difficulté d'offre de soins.

NB : ces structures peuvent être utilement adossées à des hôpitaux locaux (les deux étant reliés à un CHG et au CHU par télémédecine)

 

7/ Pause dans l'augmentation du numerus clausus (à cause de la saturation des capacités d'acceuil des facultés de médecine et pour éviter d’enchainer les effets « yoyo ») et réévaluation de la pertinence cet outil comme un moyen de régulation de la démographie médicale  

 

8/ Mesures spécifiques pour les médecins s’installant « en libéral » dans des  zones en difficultés d’offre de soins : Accompagnement pour l'insertion professionnelle locale du conjoint du médecin, Aides matérielles aux remplacements

9/ Introduction d'un module de gestion et de droit dans la formation initiale et la création d'un diplôme de "médecin gérant" dans le cadre de la formation médicale continue.

 

 10/ Valorisation de la Filière Universitaire de Médecine Générale et création d'une alternative  ambulatoire au système hospitalo universitaire. Cette alternative passe par l'attribution d'une mission universitaire aux structures de soins ambulatoires publiques ; cette mission pouvant être également être déléguée aux structures privées de soins ambulatoires (pôles et maisons de santé).

 

 

Contact presse : Alexandre HUSSON : 06 43 00 37 82

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 18:00

Dans un entretien diffusé sur M6 dimanche soir dans l'émission "Zone interdite", Mme Marisol Touraine s'est expliquée sur la proposition de "praticiens territoriaux de médecine générale".

Ce système basé sur le volontariat consiste en un complément de rémunération visant à garantir un revenu de 55.000 euro par an, soit environ 4.600 euros par mois, aux jeunes médecins généralistes qui iront s'installer dans les déserts médicaux.

Le SNJMG, syndicat indépendant regroupant internes, remplaçants et jeunes installés en Médecine Générale, se félicite du caractère incitatif et volontaire de cette proposition, mais doute de son efficacité puisqu'elle est ne répond pas au problème principal de l'installation.

Le SNJMG rappelle que le frein essentiel à l'installation en Médecine Générale réside dans les conditions d'exercice des médecins en secteur 1 : près de 60 heures de travail par semaine en moyenne, retraite à 67 ans, augmentation régulière et significative des charges économiques et administratives...

Toutefois, la peur du risque lié à l'investissement initial et l'incertitude des revenus peuvent dissuader certains jeunes médecins de s’installer, surtout depuis la mise en place en 2005 du médecin traitant. Même dans cette situation,  la "subvention ministérielle" est insuffisante (elle fixe comme objectif une rémunération significativement inférieure à la moyenne des revenus des médecins généralistes) et mal adaptée (elle n’assure pas le besoin de trésorerie de la première année d'installation si elle n'est versée qu'après la déclaration fiscale).

Au-delà de cette proposition, le SNJMG attend toujours les réponses du gouvernement aux trois questions suivantes:

1-Est-il humainement tenable de demander aux médecins généralistes de travailler prés de 60 h/semaine de 30 à 67ans ?

2-Les médecins généralistes n'ont-ils pas le droit à une vie de famille et un régime de retraite adapté ?

3-N'ont-ils pas le droit à une rémunération juste, équivalente à celle de leur collègues européens ?

Dans ces conditions, le SNJMG confirme la grève des gardes des médecins pendant 10 jours à partir du 22 décembre 2012.

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 19:51

Après 2 semaines de grève, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) entend proposer aux internes de médecine générale une suspension du mouvement actif.

Du fait de ce mouvement, le ministère de la Santé s'est déjà résolu à relancer un travail sur les conditions d'exercice des internes. Ce travail, qui n'avait rien produit jusqu'à présent, va bénéficier des résultats d'une enquête IGAS sur les terrain de stages, ordonnée par le ministère de la Santé.
 
Mme Marisol Touraine, qui a fermement écarté toute proposition coercitive, va lancer un plan incitatif contre les déserts médicaux et s'est engagée à ouvrir une reflexion sur une part plus active des organisations de jeunes médecins lors des discussions conventionnelles.
 
Au vu de ces résultats et du sacrifice financier déjà consenti par les internes (surtout pour les internes de la récente promotion qui, après 6 années d’études, doivent toucher cette semaine leur premier véritable salaire), le SNJMG estime le moment venu d'officialiser une suspension de la grève.
 
Le SNJMG tient déjà à remercier tous les internes de Médecine Générale qui se sont mobilisés à l'occassion de cette grève. Leurs revendications concernant les conditions d'exercice ont été entendues de l'opinion publique qui leur a apporté un soutien franc et massif.
Le SNJMG remercie également les internes qui, à l'occasion de la grève, lui ont fait remonter de nouvelles informations sur des dysfonctionnements dans differents Départements universitaires de Médecine Générale. Le SNJMG va interpeler le ministère sur tous ces problemes afin de leur trouver une issue positive.

 
En fonction de l'avancée de ces concertations avec le ministère, le SNJMG se réserve la possibilité de relancer le mouvement de grève.

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 14:36

A propos d'installation des médecins généralistes, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) constate que le gouvernement ne se préoccupe que de la partie émergée de l'iceberg, à savoir les déserts médicaux. Même si la situation du point de vue comptable est encore globalement bonne (Cf : étude INSEE Octobre 2012), les déserts médicaux - qui ne touchent actuellement que quelques zones limitées à l'interieur des régions - annoncent un processus de "mitage" s'étendant à tous les territoires dans les années à venir.   

Le SNJMG rappelle que le principal frein à l'installation des jeunes médecins généralistes réside dans les conditions d'exercice des médecins en secteur 1 : 60 heures de travail par semaine en moyenne, retraite à 67 ans, augmentation régulière et significative des charges économiques et administratives...  

Le SNJMG, syndicat indépendant d'internes, de remplaçants et de jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, attend toujours les réponses du gouvernement aux trois questions suivantes: 

1- Est-il humainement tenable de demander aux médecins généralistes de travailler prés de 60 h/semaine de 30 à 67ans ?  

2- Les médecins généralistes n'ont-ils pas le droit à une vie de famille et un régime de retraite juste ? 

3-  N'ont-ils pas le droit à une rémunération juste, équivalente à celle de leurs collègues européens ? 

Dans ces conditions, et en attendant une réponse à la hauteur des enjeux (pour les médecins et la population), le SNJMG prépare une grève des gardes des médecins généralistes (remplaçants et installés) de 10 jours à partir du 22 décembre 2012.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 16:41

Les syndicats d'internes et de jeunes médecins grévistes (FNSIP - internes de pharmacie - ISNIH et ISNCCA - internes et chefs de cliniques de spécialités - SJBM - biologistes médicaux - et SNJMG - internes de médecine générale) ont été reçu au ministere de la Santé.

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a rappelé ses principales revendications :

- réforme du statut de l'interne pour le rendre effectivement conforme aux directives européennes et aux traités de l'OIT

- engagement écrit quant à la liberté d'installation

- suppression d'un secteur 2 de privilégiés et création d'un secteur conventionnel unique revalorisé : "à compétences équivalentes, rémunérations équivalentes".

Le ministère a admis que les directives européennes concernant les conditions de travail des internes (opposables à la France depuis 2003 !) n'étaient pas véritablement respectées. Il a diligenté une enquête IGAS quant à l'application du repos de sécurité et créé un groupe de travail pour l'amélioration des conditions d'exercice, regroupant toutes les parties prenantes, devant rendre ses conclusions fin janvier 2013.

Le SNJMG se félicite de cette prise de conscience des pouvoirs publics (une première depuis bientôt 10 ans !) mais veut des garanties pour que le groupe de travail ne soit pas une "usine à gaz" destinée à enterrer, une fois de plus, le dossier.

Concernant l'installation des médecins, la Ministre de la Santé a pleinement admis le caractère inefficace et contre productif des mesures coercitives. Elle a accepté de confirmer par écrit que le gouvernement s'opposerait à toute mesure coercitive, qu'elle soit de nature parlementaire ou réglementaire.

Mais le SNJMG rappelle que le principal frein des jeunes médecins à l'installation réside dans des conditions d'exercice non adaptées et non revalorisées.

Est-il humainement tenable de demander aux jeunes générations de médecins de travailler prés de 60 h/semaine pendant toute leur vie ? Les médecins généralistes n'ont-ils pas le droit à une vie de famille ? N'ont-ils pas le droit à une rémunération juste, équivalente à celle de leur collègues européens ?

Concernant la convention médicale, le ministère s'est défaussé quant à notre demande de création d'un secteur unique revalorisé et n'a pas eu le courage de ses opinions. Les représentants des jeunes médecins spécialites ont fait bloc pour défendre l'accès d'une minorité de médecins au secteur 2 alors que le SNJMG parlait du secteur 1.

Fort du soutien de la population au mouvement des internes (sondage BVA pour Les Echos), le SNJMG maintient sa mobilisation pour obtenir l'engagement immédiat du ministère sur la rédaction d'un nouveau statut de l'interne calqué sur celui des praticiens hospitaliers (en matière de temps de travail réglementaire, de récupération de temps de travail, de repos de sécurité et de temps de travail hebdomadaire maximum incluant les gardes).

Par ailleurs, le SNJMG appelle à la création d'un front uni de tous les médecins secteur 1 pour exiger des conditions d'exercices humaines et justes, seul moyen de garantir l'accès à des soins de qualité sur tous les territoires.

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 14:27

Les internes constituent, avec les médecins à diplome étranger, une main d'oeuvre corvéable à faible coût pour les hôpitaux.

Depuis la création du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) en 1991, les internes en médecine ont toutefois connu une sensible amélioration de leur situation. Malheureusement, cette amélioration date pour l'essentiel des grandes grèves nationales de 1998, 2000 et 2001, menées, entre autres, par le SNJMG, syndicat indépendant regroupant des internes, des remplaçants et des jeunes installés ou salariés en Médecine Générale. 

  

A l'occasion de l'élection présidentielle, le SNJMG a interpellé les candidats sur les conditions de travail des internes en médecine qui sont incompatibles avec les directives européennes notamment concernant le respect du temps maximal de travail hebdomadaire et le repos de sécurité. 

L'enquête de l'ISNIH publiée le 10 septembre 2012 sur les conditions d'exercice des internes objective l'état des lieux dénoncé par le SNJMG.  

 

Comme le ministère de la santé ne propose aucune réponse concrète aux attentes des internes, le SNJMG a consulté sa base sur la nécessité d'un mouvement de grève suite à une premiere journée de mobilisation le 17 octobre 2012 : seuls 13 % des 700 sondés se prononcent contre une grève.  

 
Aussi, sans réponse du ministère de la Santé à nos revendications, le SNJMG appelle les Internes de Médecine Générale à une grève illimitée a partir du 12 novembre 2012 pour :

- la réforme du statut de l'interne, notamment pour le rendre compatible avec les directives européennes (ex : directive 2003/88/CE du 4/11/2003) et les traités de l'organistation internationale du travail (OIT) 

- l'amélioration de la filière universitaire de Médecine Générale (ex : résolution des cas de dysfonctionnements, révision du statut et de la rémunération des enseignants...)

- une régulation incitative à l'installation avec un statut conventionnel revalorisé dans le cadre d'un systeme de santé solidaire.

 

A ce sujet, et à la différence de l'ISNIH ou d'autres organisations de médecins, le SNJMG partage la critique de différentes organisations de patients qui reprochent au gouvernement et à l'Assurance Maladie de valider un accord conventionnel qui pérennise une medecine à plusieurs vitesses par le maintien du secteur 2 avec dépassements d'honoraires.

 

 

Contact presse : Alexandre Husson (06.43.00.37.82)

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 15:53
Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), première organisation à revendiquer l'instauration du repos de sécurité pour les internes en médecine, est régulièrement alerté sur le non respect et/ou le contournement de la législation par les hôpitaux dans le but de faire travailler les internes après des nuits de gardes et au delà des seuils et plafonds prévus par la réglementation européenne à savoir  :
  1. durée maximale hebdomadaire de travail de 48 heures , heures supplémentaires comprises : (directive 2003/88/CE du 4/11/2003 article 6)
  2. temps de repos quotidien minimal de 11 heure consécutives à 24 heures de travail : article 3 de la même directive
  3. temps de repos hebdomadaire de 24 heures sans interruption durant chaque période de 7 jours de travail : même directive article 5
 
De plus, le SNJMG tient à relayer le mécontentement des internes de médecine générale quant au (dys)fonctionnement de certains départements universitaires de Médecine Générale, avec des situations d'abus de pouvoirs humiliantes pour des internes ainsi dépités vis à vis de cette discipline. 
  
Par ailleurs, le SNJMG a exprimé sa déception à l'annonce de l'accord conventionnel entre syndicat médicaux, sécurité sociale et organismes complémentaires, qui ne résout pas le problème des dépassements d'honoraires et n'apporte aucune perspective solide pour les jeunes médecins généralistes. 
 
Adepte de la démocratie participative, le SNJMG a demandé l'avis de sa base via un questionnaire Internet organisé sur 4 jours (à cheval sur ce dernier week end).   
Au vu de cette enquete, et en l'absence de réponse concrète du ministère de la Santé aux difficultés d'exercice des internes, le SNJMG dépose un préavis de grève illimitée à compter du 12 novembre 2012 pour les internes de medecine générale, en parallele du préavis de grève de l'ISNIH.
A ce sujet, le SNJMG apprècie l'évolution des revendications de l'ISNIH (qui par rapport à ses revendications pour la journée du 17 octobre rajoute des revendications statutaires et sur la démographie médicale communes aux nôtres) même si nous restons clairement en desaccord sur la question du secteur 2.
 
Enfin, le SNJMG dénonce la stigmatisation permanente des jeunes médecins, les accusant régulièrement (par ignorance) d'être les responsables des problèmes géographiques d'accès aux soins. A ce sujet, et au vu du résultat de l'enquete de ce week end, le SNJMG réflechit à l'opportunité d'un mouvement complémentaire à celui des internes.
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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 09:52
Malgré les critiques sur les modalités de discussions émises la semaine derniere par le SNJMG (et partagées par la plupart des autres syndicats médicaux), les négociations conventionnelles ont repris lundi soir pour une ultime séance.
Toutes les conditions étaient donc réunies pour que cette séance confine à une mascarade que le SNJMG ne pouvait pas cautionner.
Selon un scenario cousu de fil blanc, il y eu donc d'interminables palabres tout au long de la nuit émaillées de quelques claquements de portes et . Une fois de plus, les négociations en salle n'ont servies qu'à officialiser les discussions paralleles en tête à tête dans les couloirs entre quelques négociateurs ou au téléphone avec le ministere de la Santé (theoriquement étranger à ces négociatiions mais omniprésent en pratique). Et après 20 heures de discussions, la Sécurité Sociale et 4 des 5 syndicats médicaux annoncent mardi apres midi la signature d'un relevé de conclusion, préalable à un futur accord.
Ce texte pérennise le secteur 2 (et le privilège des chefs de clinique d'y acceder) alors que depuis sa création, le secteur 2 empoisonne le système de soins ambulatoire et bloque toute évolution pour la grande majorité des médecins : les médecins en secteur 1.
C'est un projet a minima pour l'encadrement des depassements d'honoraires avec un systeme de controle digne d'une usine à gaz.
C'est un texte qui n'affiche aucune ambition pour les médecins en secteur 1 et qui tente de séduire les médecins généralistes avec un forfait Médecin Traitant de 5 euro par personne de plus de 16 ans et par an (mesure bénéficiant prioritairement aux médecins à grosse patientèle, beaucoup moins aux jeunes installés et pas du tout aux remplaçants).
En tant que syndicat regroupant de jeunes médecins généralistes (internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale), le SNJMG estime que cet accord n'est pas à la hauteur des enjeux et qu'il présente de nombreux vices cachés : participation de l'Assurance Maladie à la privatisation du syteme de soins, consécration du secteur 1 comme secteur parking et jeunes médecins généralistes encore une fois lésés par rapport aux autres médecins.
Le SNJMG va consulter sa base pour définir la réponse à donner à ce projet d'accord conventionnel.
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