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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 14:52

L’ANEMF, l’ISNAR-IMG, l’ISNIH, le SNJMG et l’ISNCCA, syndicats et associations de futurs et jeunes médecins représentant notamment l’ensemble des médecins en formation, s’associent pour faire part de leur étonnement face aux réactions de la CSMF et du SML.

Les étudiants et jeunes médecins ont déjà exprimé leurs inquiétudes sur l’avenir de la pratique médicale dans notre pays et l’attractivité de l’exercice libéral. Naturellement, en tant que représentants des médecins libéraux de demain, nos structures demandent à assister aux négociations conventionnelles qui débutent ce jour. Un compromis acceptable en tant que membres des délégations du BLOC, de la FMF et de MG France a pu être trouvé pour être en conformité avec la Loi.

Cette présence, pourtant légitime aux yeux de la législation et reconnue par l’UNCAM, a été considérée comme inacceptable par la CSMF et le SML qui ont quitté de leur propre chef la table des négociations, laissant les discussions se poursuivre sans eux.

Les jeunes médecins ne sont pas dans une attitude belliciste et ne sont ni manipulés, ni manipulables. Nous ne suivons aucune consigne et ne faisons le jeu d’aucun syndicat de médecins libéraux. Au lieu d’alimenter un climat de suspicion délétère, nous demandons à travailler ensemble autour de la table des négociations, dans l’intérêt de tous.

Par leur attitude, la CSMF et le SML bloquent le débat et empêchent toute progression. La confrontation d’idées est à la base du débat démocratique et permet de dégager les meilleures solutions. Nous appelons l’ensemble des syndicats représentatifs des médecins libéraux à reprendre les négociations pour sortir de cette crise artificielle et s'attaquer enfin aux vrais problèmes.

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 17:49

Ce matin, les négociations se sont ouvertes entre l'Assurance Maladie et les syndicats médicaux représentatifs en vue de l'élaboration d'une nouvelle convention médicale.
 
Rompant avec l'habitude prise suite à la grève des internes de 2007, l'Assurance Maladie n'a pas proposé aux 5 organisations de futurs et jeunes médecins (ANEMF, ISNIH, INSCCA, ISNAR-IMG et SNJMG) de venir y assister en tant qu'observateurs.
 
Aussi, soucieux de répresenter les jeunes médecins généralistes à ce rendez vous engageant leur avenir, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a accepté l'invitation du syndicat MG-France de se joindre à sa délégation.
 
Malheureusement, répondant aux attentes des syndicats CSMF et SML, l'Assurance Maladie a demandé aux organisations de futurs et jeunes médecins présentes ce matin de quitter la réunion ; seule la partie de la négociation concernant la démographie médicale leur restant ouverte.
 
Le SNJMG qui rassemble internes, remplaçants et jeunes installés et salariés, déplore cet état de fait et assure les jeunes médecins généralistes qu'il utilisera au mieux le temps de parole qu'acceptera de lui accorder l'Assurance Maladie dans ces négociations.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 15:55

Au printemps 2010, un vaste mouvement de mécontentement des médecins généralistes animé par une intersyndicale associant MG-France, SMG, SNJMG, Union collégiale, Union Généraliste-FMF, a contraint le gouvernement à annoncer :
- l'alignement de la tarification de base des médecins généralistes sur celle des autres spécialités.
- l'abandon des mesures "vexatoires" incluses dans les lois "Hopital, Patients, Santé et Territoires" (HPST) et de financement de la sécurité Sociale (FSS)
- une nouvelle mission sur la médecine de proximité confiée à E.Hubert

Certes, l'alignement de tarification est en vigueur depuis le 1er Janvier 2011, la loi corrective à HPST actuellement en discussion au Parlement annule l'opposabilité des contrats santé solidarité et une concertation est en cours pour la mise en place d'une plate forme de soutien technique aux médecins.

Mais force est de constater que :
- les autres mesures positives proposées par les rapports Legmann et Hubert ne connaissent aucune suite
- les travaux sur la simplification administrative cherchent plus à faciliter le fonctionnement que la vie des médecins et des patients
- une nouvelle contrainte financiere a été imposée aux médecins avec la taxation des feuilles de soins
- les propositions à court terme voire démagogiques (coercition à l'installation, déclarations d'absences...) prospèrent chez les politiques
au risque d'accroitre les difficultés d'exercice des médecins généralistes (et finalement aboutir à l'opposé de l'objectif affiché).
 
Aussi, après s'être déclaré solidaire de la journée du 2 avril 2011 contre la loi HPST, le SNJMG soutient les jeunes médecins (médecins collaborateurs et jeunes installés) qui répondront à l'appel à fermeture des cabinets de médecins généralistes proposé par le syndicat MG-France pour la journée du 07 avril 2011.

Par ailleurs, le SNJMG propose la relance de l'intersyndicale et son élargissement au plus grand nombre d'organisations de médecins généralistes.

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 17:17

Le Parti socialiste a dévoilé ce week end ses principales propositions en vue des élections de 2012.

Concernant le système de soins, le Parti socialiste propose l'obligation pour les jeunes médecins de s'installer quelques années dans les déserts médicaux.

Le Syndicat National des jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) est atterré devant cette proposition démagogique qui ne résoudra pas le problème qu'elle est censée combattre et qui, de fait, va encore accroitre les contraintes pour les médecins généralistes.
 
Il est manifestement plus facile pour la première secrétaire du parti socialiste de justifier les mesures coercitives sur les jeunes médecins (au fallacieux prétexte qu'ils sont payés de
128 € à 278 € brut par mois pendant leurs dernieres années de deuxième cycle d'études médicales), que de présenter un plan ambitieux pour la médecine ambulatoire.  

 
Il faut souhaiter pour notre pays que le Parti socialiste, comme d'autres partis, adoptent des pistes sérieuses et courageuses afin de résoudre les problèmes de notre système de soins et abandonne les "yaka/faucon". La stigmatisation «gratuite» des jeunes médecins ne restaurera pas la crédibilité des politiques auprès de la population...  

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 17:22

A l'occasion de la journée internationale des femmes, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) rappelle qu'elles sont dans l'histoire le vecteur de progrès sociaux.

Le SNJMG qui rassemble internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, considère qu'elles représentent une oppotunité pour une évolution positive de l'exercice de la médecine générale où elles sont de plus en plus nombreuses. Cependant, afin que cette féminisation ne soit pas associée à un déclassement de la profession, il convient de respecter certaines conditions.

En ce 8 mars 2011, le SNJMG rappelle les propositions qu'il formule depuis plusieurs années pour faire évoluer positivement les conditions d'exercice des médecins généralistes et notamment des femmes :
- valorisation de la carrière de ces médecins (les médecins généralistes sortant étant spécialistes de leur filière) avec possibilité de profil de carrière et officialisation de passerelles (ouvertes dans les 2 sens) vers d'autres disciplines (évolution de la profession choisie au gré de l'expérience aquise durant l'exercice et des opportunités rencontrées)
- amélioration du statut de médecin collaborateur libéral et application effective du statut salarié
- organisation d'une permanence de soins attractive sur la base d'un réel volontariat
- diversification des modes de rémunération et d'exercice
- possibilité de faire de la totalité de sa Formation Médicale Continue (FMC) sur son temps de travail sans être pénalisé par une perte de revenus
- création de mesures incitatives pour l'exercice en commun (exercice en groupe, travail en réseaux...)
- suppression de la précarité des jeunes médecins en centre de santé par l'embauche en CDI (et non en CDD de 6 ans) et revalorisation de la grille salariale de la fonction publique territoriale.
 
Plus spécifiquement pour les femmes médecins généralistes, le Bureau National du SNJMG demande :
- l'application automatique aux libérales de santé de toutes les mesures concernant la durée des congés maternité et l'allaitement qui ont été votées pour les médecins salariées,
- le versement des indemnités journalières par l’Assurance Maladie au 1er jour d’arrêt de travail pour toutes les grossesses pathologiques nécessitant un arrêt de l’activité médicale libérale
- la prorogation de la durée de validité des licences de remplacement en cas de maternité/paternité/adoption ou maladie/accident de travail
- la prise en considération de ces situations (maternité, paternité, adoption) pour les choix de stages des internes en médecine générale
- l'aménagement du temps de travail pour les médecins hospitaliers (y compris internes et FFI)
- une dispense d’astreintes à partir du 3e mois de grossesse pour les médecins hospitaliers (y compris internes et FFI) 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 18:39

Le Syndicat National des Jeunes Méddecins Généralistes (SNJMG) a pris connaissance du bilan de la vaccination anti H1N1 2009/2010 tiré par la Cour des Comptes dans son rapport publié la semaine dernière.

Ce rapport n'apporte rien de fondamentalement nouveau ; les députés et les sénateurs ayant déjà acté l'echec de santé publique.

Cependant, il constitue un argumentaire détaillé et chiffré sur la responsabilité des pouvoirs publics dans cet echec.

Le SNJMG retient 3 élements :
- Opacité dans la prise de décisions des pouvoirs publics
A aucun moment les pouvoirs publics n'ont fait preuve de transparence dans la motivation de leurs décisions (notamment vis à vis des commandes de vaccins à l'industrie pharmaceutiques). Au point de réfuter tout conflit d'interet et d'alterer la confiance des patients dans les recommandations sanitaires officielles...

Et, toutes ces décisions ont été prises sans véritable concertation (notamment avec les médecins généralistes, interdits de vaccination en ambulatoire mais réquisitionnés pour vacciner en centres) !
- Mensonge et entetement des pouvoirs publics
La Cour des Comptes bat en breche le discours officiel selon lequel aucun élément ne permettait en septembre 2009 de relativiser la gravité de la grippe H1N1 et donc de remettre en cause l'organisation initialement retenue pour une épidemie très virulente. 
A partir de là et jusqu'à janvier 2010, les pouvoirs n'ont accepté aucune remise en question de leur décisions.
- Lourdeurs, rigidité et ratés de la campagne de vaccination
Les pouvoirs publics ont mis en place une organisation complexe, disproportionnée, peu réactive et non évolutive.
La cour des comptes met ainsi en lumière les nombreux problemes de logistique (revoir à cette occasion les nombreux témoignages recueillis sur le blog du SNJMG : http://blog-snjmg.over-blog.com/categorie-542459.html), mais aussi les problemes de rémunération qui persistent encore en 2011 (NB : Le SNJMG est toujours contacté par des médecins remplaçants pour obtenir la totalité de leur rémunération) et les lacunes du système de pharmacovigilance.

Au final, le SNJMG, qui rassemble internes de Médecine Générale, remplaçants et jeunes installés et salariés en Médecine Générale, constate que malgré tous les rapports sur le sujet, aucun enseignement pratique n'a encore été tiré de cet echec et que tous les responsables publics en charge du dossier vaquent toujours à leurs occupations, parfois en affirmant que si c'était à refaire, "on ne ferait pas très différemment" (cf Libération : http://www.liberation.fr/societe/0101622116-h1n1-on-ne-referait-pas-tres-differemment)...

Tout ceci n'est pas de bonne augure pour les suites à donner à l'affaire du Mediator...

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 18:16

Suite à sa dix neuvième assemblée générale ordinaire, le Syndicat National des Jeunes Médecns Généralistes (SNJMG) s'est doté d’un nouveau Bureau National. Il est désormais constitué comme suit :

Président : 

Alexandre Husson (médecin généraliste remplaçant - Paris)

Vice présidents :

Marine Guilluy (Interne de Médecine Générale - Ile de France)
Marina Lanzi (Interne de Médecine Générale - Bretagne)
Marc Bruel (médecin généraliste remplaçant - Ile de France)

Co secrétaires généraux :

Yassine Bouakaz (médecin généraliste installé - Centre)
Maurice Gueran (médecin généraliste remplaçant - Ile de France)

Trésorier :

Procope Panagoulias (médecin généraliste installé - Paris)

Autres membres du Bureau :
 

 

Hélène Cesbron (médecin généraliste remplaçante - Aquitaine)
Patricia Martel (médecin généraliste remplaçante - Aquitaine)
Sophie Rachou (médecin généraliste installée - Essonne )
Anne Saint Martin (médecin généraliste installée - Midi Pyrénées)

Ce nouveau Bureau National a aussi procédé à la la désignation des chargés de mission :

·         Formation médicale initiale- Internat : Marina Lanzi et Marine Guilluy (Bureau National)

·         Formation médicale continue : Marc Bruel et Sophie Rachou (Bureau National)

·         Remplacement : Marc Bruel (Bureau National)

·         Installation et démographie médicale : Sophie Rachou et Anne Saint Martin (Bureau National)

·         Convention médicale et modes de rémunérations : Stephane Fraize (Conseil National)

·         Jeunes femmes médecins : Helene Cesbron (Bureau National)

·         Conditions d’exercices et Burn out : Patricia Martel (Bureau National)

 

Fort de plus d'un millier d' adhérents, le SNJMG - le seul syndicat indépendant, regroupant des internes, des remplaçants et jeunes installés en médecine générale - sera comme toujours en première ligne pour porter et défendre avec détermination les aspirations des jeunes médecins généralistes.

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 19:15

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) a pris connaissance du rapport de l'IGAS demandé par le ministre de la Santé et la Secrétaire d’Etat chargée de la Santé, pour "mettre en lumière la succession des évènements et des choix portant sur le Mediator afin de comprendre les mécanismes de prises de décision". 

Le SNJMG qui rassemble internes, remplaçants et jeunes installés ou salariés en Médecine Générale, tient à saluer la qualité du travail des inspecteurs de l'IGAS et la pertinence de leurs conclusions. A l'instar de la Revue Prescrire, le SNJMG attend que ce rapport soit complété par les enquêtes parlementaires afin de répondre à des questions laissées en suspens par l'IGAS : "Pourquoi à de nombreuses reprises des décisions évidentes n'ont pas été prises ? Pourquoi le Mediator° a-t-il si largement été prescrit comme coupe-faim, alors que la firme Servier avait réussi de manière incroyable à persuader de nombreux experts et une grande partie des autorités de santé qu'il n'en était pas un ?"

Des rapports sur l'influence de l'industrie pharmaceutique, le Parlement en a produit beaucoup (et de qualité). Malheureusement, ils sont restés sans suite jusqu'à présent. De tous temps, les pouvoirs publics, de droite comme de gauche, ont nié l'existence de conflits d'interets (comme il y a quelques mois, Mme Roselyne Bachelot à propos de la grippe A) et les responsables des autorités sanitaires n'ont eu de cesse de répéter : "l'indépendance est le gage de l'incompétence" (alors que se sont des professionnels de santé indépendants qui ont révélé l'affaire du Mediator)...

Pour le SNJMG, il est plus que temps de tirer un trait sur cette époque. Désormais, tout conflit d'interet devrait être déclaré, précisé et médiatisé pour toute personne physique ou morale, intervenant dans le domaine de la Santé. Cette transparence est nécessaire à la construction d'un systeme efficient de mise sur le marché et de suivi pharmacologique des produits de santé.
 

En attendant, le SNJMG demande l'indemnisation des victimes du mediator et la publication de la liste des 76 médicaments sous surveillance particulière de pharmacovigilance à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

 

 

NB : Le SNJMG est un syndicat indépendant dont le financement provient essentiellement des jeunes médecins généralistes. Il refuse tout financement de l'industrie pharmaceutique, de l'etat, de la sécurité sociale, du conseil de l'ordre des médecins et des unions de professionnels de santé.

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 18:32

C'est demain que doit être remis au ministre de la Santé, Mr Xavier Bertrand, le rapport d'enquete de l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) sur le Mediator.

 

Le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) qui rassemble internes, remplaçants et jeunes installés en Médecine Générale attend beaucoup de ce rapport et surtout des décisions qui pourraient en découler.

 

En effet, les jeunes médecins généralistes qui ont subi dans leur pratique la désastreuse gestion de la grippe H1N1 n'oublient pas que malgré les sévères critiques des commissions d'enquête parlementaires, les pouvoirs publics n'ont tiré aucun enseignement de cet épisode et que les principaux protagonistes ne regrettent rien : si c'était à refaire, ils agiraient de la même manière ! 
 

Après la grippe H1N1, l'affaire du Mediator met en évidence deux maux endémiques du système de soins français : l'omniprésence de l'industrie pharmaceutique (universités, hopitaux, laboratoires de recherches, organisations de médecins et de patients, agences sanitaires, ministere, parlement) et un retard en matiere de pharmacovigilance. 
 

L'industrie pharmaceutique est tellement présente dans le système de soins que les pouvoirs publics en sont venus à juger suspect tout avis indépendant de celle ci (cf : grippe H1N1). De la même façon, et de tous temps, les ministères privilégient les syndicats médicaux et associations de malades financés par les labos aux syndicats médicaux et aux unions de consommateurs indépendants de l'industrie pharmaceutique. Enfin, les pouvoirs publics n'ont jamais mis en place de véritable politique de transparence en matiere de conflit d'interet. 
 

Se rajoute à ce lourd héritage le retard en matière de pharmacovigilance : agences sanitaires sous dotées financierement, circuit du médicament éclaté entre différentes commissions, peuplées des quelques experts méprisant tous ceux qui n'appartiennent à leur microcosme (médecins hospitaliers de province, médecins généralistes et pharmaciens indépendants de l'industrie pharmaceutique), procédures peu efficientes de signalement...

Aussi, le SNJMG propose t il :
- l’élaboration d’une déontologie de l’expertise donnant toute sa place à l’expertise indépendante, dans un système d’expertise systématiquement contradictoire et pluraliste et dont les délibérations comme l’ensemble du processus de décision seraient transparents,
- la création d’une agence chargée de recueillir les déclarations de conflits d’intérêts et de vérifier que toute personne physique ou morale intervenant dans la santé en fasse la publicité dans chacune de ses communications,
- la révision de tout le système de pharmacovigilance (signalement, veille et alerte)

 

 

NB : Le SNJMG est un syndicat indépendant dont le financement provient essentiellement des jeunes médecins généralistes. Il refuse tout financement de l'industrie pharmaceutique, de l'etat, de la sécurité sociale, du conseil de l'ordre des médecins et des unions de professionnels de santé.

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 18:55

Alexandre Husson, président du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG), a participé ce jour à la réunion de concertation proposé par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, suite aux annonces du Président de la République sur la médecine de proximité le 1er décembre 2010 à Orbec (Calvados).

 

Le SNJMG qui rassemble internes, remplaçants, jeunes installés et salariés en Médecine Générale apprécie cette démarche de concertation entre gouvernement et organisations médicales.
Dans cette concertation, le SNJMG entend défendre les aspirations des jeunes générations de médecins généralistes :
- renforcement des droits des remplaçants à l'égal des installés et rejet de toute limitation du temps de remplacement
- facilitation des conditions d'installation (ex : mise en place d'un guichet unique)
- facilitation des regroupements de professionnels "libéraux" autour de projets de santé et non de projets immobiliers et/ou financiers. A ce titre, le SNJMG appuiera toutes évolutions juridiques sous réserve qu’elle respecte la notion de médecin traitant et libre choix du médecin par le patient.
- renforcement de la place de la médecine générale à l’université, qui doit être impérativement associée à l’amélioration des conditions d’exercice des médecins généralistes . Cela passe par la diversification des modes de rémunération, la simplification administrative, la valorisation du rôle du médecin traitant et de sa place dans le système de santé.
 

Si le SNJMG est plutôt satisfait des conditions de mise en place de cette concertation, il reste fidèle à sa philosophie de juger en fonction des actes.

 

NB : Le SNJMG est un syndicat indépendant dont le financement provient essentiellement des jeunes médecins généralistes. Il refuse tout financement de l'industrie pharmaceutique, de l'etat, de la sécurité sociale, du conseil de l'ordre des médecins et des unions de professionnels de santé.

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