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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 00:07
Paris le 07/03/2007

Déjà majoritaires chez les étudiants en médecine et chez les médecins de moins de 35 ans (56%), les femmes dépasseront les hommes parmi les médecins en activité vers 2020 et représenteront 52% du corps médical en 2025.
 
A l'occasion de la journée des femmes, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) considère la féminisation de la profession non comme un problème mais comme un salutaire révélateur des changements sociologiques chez les médecins.
 
Les mentalités évoluent mais l'exercice en ambulatoire ne bouge pas beaucoup ! Le risque est donc d'autant plus grand d'une fuite croissante de l'exercice de la Médecine Générale par les jeunes générations de médecins généralistes ; les résultats des quatre premières sessions des épreuves classantes nationales anonymes (ECNA) ont déjà montré son actuel manque d'attractivité auprès des étudiants.
 
Aussi, le SNJMG continue d'agir pour que l'exercice médical en ambulatoire évolue de façon à ne pas rebuter les jeunes médecins et notamment les femmes.
 
Le SNJMG constate qu'il 'y a eu aucune amélioration pour les femmes médecins généralistes depuis le décret n° 2006-644 du 1er juin 2006 assurant l'alignement de la couverture maternité des médecins conventionnés sur celle des médecins salariés (décret publié en réponse à une revendication conjointe de MG-France, de l'ISNAR-IMG et du SNJMG).
 
Ainsi, sont restées lettre morte les autres revendications syndicales :
- la revalorisation des indemnités adoption et paternité et la prise en considération de ces situations (maternité, paternité, adoption) pour les choix de stages des internes en médecine générale
- la prorogation de la durée de validité des licences de remplacement en cas de maternité/paternité/adoption ou maladie/accident de travail.
 
A l'occasion des Etats Généraux de l'Organisation de la Santé, le SNJMG a renouvelé ces revendications au sein des propositions qu'il a formulées pour faire évoluer positivement les conditions d'exercice des médecins généralistes et notamment des femmes :
- redéfinition du métier de médecin généraliste
- valorisation de la carrière des médecins ayant choisi cette discipline
- amélioration du statut de médecin collaborateur libéral et la mise en application d'un statut salarié
- organisation d'une permanence des soins attractive sur la base d'un réel volontariat
- diversification des modes de rémunération et d'exercice des médecins des médecins généralistes
- possibilité de faire de la Formation Médicale Continue (FMC) sur son temps de travail sans être pénalisé par une perte de revenus
- création de mesures incitatives pour l'exercice en commun (exercice en groupe, travail en réseaux...)
- suppression de la précarité des jeunes médecins en centre de santé par l'embauche en CDI (et non en CDD de 6 ans) et revalorisation de la grille salariale de la fonction publique territoriale
 
C'est à l'aune de ces revendications que les jeunes médecins généralistes jugeront les décisions que prendra le gouvernement à l'issu des etats généraux.
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commentaires

P
BonjourVotre situation est révélatrice que malgré les avancées que nous avons obtenues pour les remplaçant(e)s, ils/elles ne sont pas les privilégié(e)s dénoncé(e)s par certains médecins installés et par beaucoup de membres des pouvoirs (para) publics...Les différents points que vous abordez sont pour nous des combats d'actualité et nous aimerions en discuter directement avec vous. Merci de prendre contact sur cette adresse (postmaster@snjmg.org)A bientôt
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V
Merci de cette aide précieuse, médecin généraliste remplaçant depuis 3 ans j'ai le bonheur d'être enceinte. Mais ce bonheur est accompagné d'un grand stress puisque je n'ai aucun droit social. J'espère être capable de travailler jusqu'au boût mais nos conditions d'exercice sont dures et j'ai peur pour les derniers mois. De plus nos charges de CARMF et D'URSAFF ne tiennent guère compte d'une grossesse. Avec les emprunts de ma maison j'ai peur de faire banqueroute. Je me vois obligée de cacher ma grossesse aux médecins que je remplace cet été pour ne pas perdre mes rentrées d'argent, mais si ma grossesse se passait mal cela serait vraiment odieux pour ces médecins qui comptent sur moi pour prendre leurs vacances.Serait-il négociable d'être débarrassée de cotisations sociales pendant une partie de la grossesse? D'avoir droit à des indemnités journalières en cas de pathologie avant les fameuses 6 semaines avant et 10 semaines après? Je vois certaines patientes fonctionnaires qui ont droit à 6 mois de repos parental après le premier enfant et 3 ans au boût de 3. Nous ne demandons pas cela, même si la pénibilité de notre exercice est sans doute plus importante, mais au moins de pouvoir nous aussi fonder une famille plus sereinement. Pendant nos études, c'est très mal vu et ensuite quasi impossible. Par ailleurs je fais partie de ces médecins qui aimeraient s'installer mais ne le peuvent pas faute de moyens. Je pense qu'une exonération de charge dans les 3 premières années d'exercice permettrait de mettre un peu d'argent de côté pour les travaux d'un cabinet et l'achaht de matériel.
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