15 janvier 2008
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Suite au mouvement des jeunes médecins de l'automne dernier dans le quel le SNJMG s'est totalement impliqué, le gouvernemnt a lancé le 30 novembre 2007 le processus des Etats Généraux de
l'Organisation de la Santé (EGéOS) pour répondre notamment aux problèmes de démographie médicale.
Outre sa participation à ces Etats Généraux, le SNJMG a contacté le ministère de la santé pour aborder un sujet annexe à ces Etats Généraux : les médecins généralistes remplaçants.
Malgré les acquis obtenus par le SNJMG depuis 1992, les médecins généralistes remplaçants sont toujours en quête d'une totale reconnaissance.
Les médecins généralistes remplaçants, représentés par le SNJMG, demandent ainsi la reconnaissance de leur rôle dans le système de soins et une amélioration de leurs modes d'exercice.
C'est ainsi que le SNJMG propose :
- d'assouplir les conditions de remplacement tant en matière de modalités de remplacement (ex : durée et régularité) que sur les possibilités légales de remplacer (ex : prorogation des licences de remplacement des étudiants non thésés en fonction des aléas de maladie, accident du travail, maternité/paternité/adoption)
- de permettre officiellement aux remplaçants ne disposant pas de CPS personnelle d'utiliser celle du médecin remplacé comme ils le font depuis toujours avec les différents formulaires de Sécurité Sociale
- de rendre mieux proportionnelles aux revenus les différentes cotisations professionnelles et sociales qui s'imposent aux médecins (et qui actuellement défavorisent les médecins aux faibles revenus comme par exemple les médecins remplaçants en début d'activité et les jeunes installés)
- de mettre en place les mesures assurant une rémunération cohérente des médecins généralistes remplaçants participant volontairement à la Permanence des Soins
- de ne faire aucune distinction entre médecins remplaçants et installés dans le cadre de leur participation à la formation professionnelle conventionnelle (puisqu'il n'en existe aucune vis à vis des exigences de Formation Médicale Continue)
- de permettre à tous les remplaçants qui le souhaitent d'être électeurs et éligibles aux unions professionnelles de médecins dans les mêmes conditions que les médecins installés.
Toujours dans le même objectif de simplification et de souplesse d'exercice, le SNJMG demande que soit officiellement reconnue la possibilité de remplacer à tout médecin collaborateur à temps partiel. Ceci doit aller de pair avec une distinction claire entre les statuts de médecin remplaçant et de médecin collaborateur afin de ne pas mettre en péril l'un (en quête de reconnaissance) ou l'autre (tout juste naissant) des deux statuts.
NB : La LFSS 2008 prévoit le principe de taxation des Feuilles de Soins Papier (FSP). Le SNJMG demande au gouvernement de ne pas faire appliquer cette mesure ubuesque. En tous cas, il est hors de question pour le SNJMG que cette mesure s'applique aux remplaçants qui, rappelons le, ne bénéficient pas d'aide à la télétransmission...
Outre sa participation à ces Etats Généraux, le SNJMG a contacté le ministère de la santé pour aborder un sujet annexe à ces Etats Généraux : les médecins généralistes remplaçants.
Malgré les acquis obtenus par le SNJMG depuis 1992, les médecins généralistes remplaçants sont toujours en quête d'une totale reconnaissance.
Les médecins généralistes remplaçants, représentés par le SNJMG, demandent ainsi la reconnaissance de leur rôle dans le système de soins et une amélioration de leurs modes d'exercice.
C'est ainsi que le SNJMG propose :
- d'assouplir les conditions de remplacement tant en matière de modalités de remplacement (ex : durée et régularité) que sur les possibilités légales de remplacer (ex : prorogation des licences de remplacement des étudiants non thésés en fonction des aléas de maladie, accident du travail, maternité/paternité/adoption)
- de permettre officiellement aux remplaçants ne disposant pas de CPS personnelle d'utiliser celle du médecin remplacé comme ils le font depuis toujours avec les différents formulaires de Sécurité Sociale
- de rendre mieux proportionnelles aux revenus les différentes cotisations professionnelles et sociales qui s'imposent aux médecins (et qui actuellement défavorisent les médecins aux faibles revenus comme par exemple les médecins remplaçants en début d'activité et les jeunes installés)
- de mettre en place les mesures assurant une rémunération cohérente des médecins généralistes remplaçants participant volontairement à la Permanence des Soins
- de ne faire aucune distinction entre médecins remplaçants et installés dans le cadre de leur participation à la formation professionnelle conventionnelle (puisqu'il n'en existe aucune vis à vis des exigences de Formation Médicale Continue)
- de permettre à tous les remplaçants qui le souhaitent d'être électeurs et éligibles aux unions professionnelles de médecins dans les mêmes conditions que les médecins installés.
Toujours dans le même objectif de simplification et de souplesse d'exercice, le SNJMG demande que soit officiellement reconnue la possibilité de remplacer à tout médecin collaborateur à temps partiel. Ceci doit aller de pair avec une distinction claire entre les statuts de médecin remplaçant et de médecin collaborateur afin de ne pas mettre en péril l'un (en quête de reconnaissance) ou l'autre (tout juste naissant) des deux statuts.
NB : La LFSS 2008 prévoit le principe de taxation des Feuilles de Soins Papier (FSP). Le SNJMG demande au gouvernement de ne pas faire appliquer cette mesure ubuesque. En tous cas, il est hors de question pour le SNJMG que cette mesure s'applique aux remplaçants qui, rappelons le, ne bénéficient pas d'aide à la télétransmission...